mercredi 28 janvier 2009

Séraphine


De Martin Provost, avec Yolande Moreau, Ulrich Tukur, Anne Bennent.

Nom : Louis. Prénom : Séraphine. Plus connue des amateurs d'art sous le nom de Séraphine de Senlis. C'est dans cette ville en effet que le collectionneur Wilhelm Uhde rencontre sa peinture.

Pourtant, Séraphine n'est qu'une femme de ménage raillée et humiliée lorsque le découvreur du Douanier Rousseau voit en elle des talents de peintre.

La force du film est de nous présenter cette femme qui parle aux arbres et à la nature sans jugement aucun. Et même avec beaucoup de tendresse. Le personnage se dévoile par petites touches, ce qui rappelle un peu la façon dont une toile peut prendre forme sous nos yeux.

Yolande Moreau interprète, une fois de plus de façon très juste, le rôle de cette femme hors norme qui semble puiser son inspiration de la nature. Il semble même y avoir quelquechose de divin dans son talent.

Face à elle, Ulrich Tukur, l'officier allemand d'Amen de Costa-Gavras, est lui aussi très convaincant dans le rôle du critique d'art qui se bat pour faire connaître la peinture de Séraphine.

Et l'on n'en dira pas moins d'Anne Bennent, fille d'Heinz Bennent (le metteur en scène de théatre dans Le dernier métro de François Truffaut) et soeur de David Bennent (qui interprétait le rôle de l'enfant dans le Tambour de Volker Schlöndorff), qui joue le rôle de la soeur de Wilhelm Uhde.

On sort du film avec l'envie d'en savoir plus sur Séraphine de Senlis et son histoire, et ça, c'est plutôt intéressant !

mardi 27 janvier 2009

Che. 1ère partie : l'Argentin


de Steven Soderbergh, avec Benicio Del Toro.

Tout le monde connaît Che Guevara, le révolutionnaire argentin, acteur de la révolution cubaine avec Fidel Castro.

Nous avions découvert le voyage initiatique du jeune Ernesto, étudiant en médecine à la découverte de l'Amérique latine, dans le film de Walter Salles, Carnets de voyage.

On aurait aimé que Soderbergh explique comment et pourquoi le fils de bonne famille s'est engagé dans la révolution. Au lieu de cela, nous suivons les troupes des opposants à Battista dans la jungle. Et ça s'éternise...

Parallèlement aux scènes de guérilla, le réalisateur a choisi de montrer le Che plaidant la cause de l'Amérique du Sud devant l'ONU. Le contraste est étrange, mais pas forcément significatif.

Certes, Soderbergh fait preuve d'un sens de la mise en scène incontestable. Et Benicio Del Toro est très convaincant dans son incarnation du Che. Mais qu'apporte ce film à l'icone révolutionnaire ? Pas grand chose. Dommage.

On attend la suite en espérant qu'elle sera plus concluante ou encore qu'elle apportera un pendant à la première partie.

lundi 26 janvier 2009

Bienvenue sur Ciné-Tic


Ça y est, je me suis décidée à créer mon blog. Pour parler de cinéma, ma passion depuis de nombreuses années.

Je me présente : mon surnom est Mouchette. En référence au personnage du film de Bresson.

J'ai animé pendant plusieurs années une émission de radio sur le cinéma. Et puis ça s'est arrêté. Mais j'ai bien sûr continué à fréquenter les salles obscures.

Ce blog marque donc pour moi le début d'une nouvelle aventure cinématographique, grâce à laquelle j'espère pouvoir vous transmettre ma vision et mon amour du septième art.

A bientôt sur ce canal.