mercredi 15 juillet 2009

Whatever works

de Woody Allen, avec Larry David, Evan Rachel Wood et Patricia Clarkson (1h32).

Boris Yellnikoff est un soit-disant génie de la physique qui a raté, notamment, le prix Nobel ! Il est également malheureux en mariage. Pas étonnant, avec la misanthropie qu'il trimballe... Un soir, le hasard place sur son chemin la jeune Melody, sans domicile fixe à la recherche d'un refuge. Boris accepte de l'héberger pour la dépanner... et finit par l'épouser. Elle est aussi gaie qu'il est taciturne. Tel Pygmalion, il sculpte la pensée de Melody à son image : noire. Ces deux-là font la paire, jusqu'à ce qu'arrivent dans leur entourage les parents de la jeune femme...

" N'importe quoi, pourvu que ça marche ". Telle est la traduction du titre original du film. On sait depuis Vicky Christina Barcelona que Woody Allen est plutôt libertaire. Il le prouve une fois de plus dans ce film. On retrouve ici la veine des anciens Woody, avant la trilogie européenne. Le décor est celui de New-York, sa ville fétiche. Le personne principal, bien que n'étant pas interprété par Woody himself, nous rappelle fortement le mari d'Annie Hall : le jeu et la diction de Larry David, scénariste et acteur dans la série Seinfeld, en témoignent. Le ton du film est léger, digne d'un classique du réalisateur.

On est ravis de retrouver enfin le Woody Allen que l'on aime !

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